L’homme qui voulait être heureux, Laurent Gounelle, Editions Anne Carrière, 2008

Leçon de vie

Pourquoi avoir choisi ce livre comme coup de cœur 2011 pour la commune de Saint-Symphorien?

J’ai choisi ce livre car chacun d’entre nous peut s’identifier au personnage principal.

La lecture de ce livre vous permettra de comprendre ce qui va mal en nous et de corriger certains comportements et mensonges qui nous privent d’un certain bonheur, voir d’un bonheur certain.

Bernard Lebreton

Livre en compétition pour le Coup de cœur du Val d’Ille 2011.

Vous pouvez trouver ce livre dans toutes les bibliothèques du Val d’Ille

2 Comments

  1. Laurent Gounelle est titulaire d’une maîtrise en science économiques et d’un DESS en commerce extérieur. Il forme également des étudiants à la programmation neuro-linguistique des affaires. Un beau jour, il s’est dit qu’il allait écrire un livre pour permettre aux gens d’être heureux.
    J’espère que lui-même est suffisamment heureux des ventes de son livre pour qu’il ne nous en impose pas d’autres. Comment ? Qu’est-ce que vous dites ? Il en a déjà publié un autre. (soupir)

    Je crois que le succès de ce livre tient au fait qu’il faille le lire pour se rendre compte à quel point les propos de l’auteur sont d’une nullité et d’une banalité affligeantes. Prenons le point de départ du « roman » : un jeune homme en vacances en Indonésie décide, alors qu’il est en parfaite santé, de rendre visite à un guérisseur (?). Celui-ci lui pince l’orteil et énonce ce diagnostic sans appel : vous n’êtes pas heureux (??)! S’ensuivent des conversations (très mal écrites) plus ineptes les unes que les autres.
    Vous êtes moche ? Dites-vous que vous êtes beau et les autres vous trouveront beau ?
    Vous avez été violée ? Vous auriez dû engager la conversation avec votre agresseur, il se serait sûrement confié et n’aurait pas commis son acte immonde.
    Vous avez un cancer en phase terminale ? C’est parce que vous ne croyez pas en la médecine.
    Je caricature à peine. Ce livre est un tissu d’âneries plus aberrantes les unes que les autres. Exemple au hasard : croire en un Dieu augmente votre espérance de vie de près de 30%.

    Avec ce livre, on est au-delà de la vulgarisation, ce qui aurait pu convenir à un public adolescent (je pense à l’excellent Monde de Sophie de Jostein Gaarder ou aux Propos sur le bonheur du vrai philosophe Alain) ou de la mystique poétique (L’Alchimiste de Paulo Coelho) mais bel et bien dans les clichés les plus idiots. Enfonceur de portes ouvertes, Gounelle se paie même le luxe d’inventer des personnages plus stéréotypés que ceux des sitcoms les plus débilitantes. De la psychologie de bazar à la philosophie de comptoir, absolument tout y est grotesque et ce, jusqu’à la dernière ligne.
    Même les descriptions sont confondantes de niaiserie.

    Le seul intérêt de ce livre est qu’il peut aisément caler une armoire un peu bancale.

  2. Emilie

    22 août 2011 at 13 h 06 min

    Moi, j’ai aimé ce livre. Un style de leçon de philo en moins pénible (pardon à ma prof de philo). Un hymne au bonheur mais pour autant pas un best-seller, ni un livre fondamental. Un moment sympathique mais que je verrai bien lu par une des ces personnes décrites dans le livre, fade, inconsistante, pleine de conseils. En espérant ne pas en être une… En tout cas le livre se lit aussi vite qu’il se déroule, en quelques heures.

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