Dans un cinéma, un homme visionne un film qui semble bien être un snuff movie, film ultra violent où les évènements ne sont pas joués mais réels… meurtres, sexe, tout est vrai. Il devient instantanément fasciné par la femme qui y apparaît et décide de tout mettre en œuvre pour la retrouver. Sa quête, sorte de rêve éveillé, va l’amener à vivre des situations pour le moins… bizarres, à rencontrer des personnages encore plus étranges (un coup d’œil à la couverture suffira à nous en convaincre…)

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Il est extrêmement difficile de parler de ce livre de Daniel CLOWES, l’auteur par ailleurs de Ghost World, dont l’adaptation au cinéma a révélé Scarlett Johansson. Ceux qui sont familiers des films de David LYNCH, en particulier Eraserhead, Lost Highway, Mulholland Drive ou l’encore plus déroutant Inland Empire, y retrouveront cette atmosphère de réalité qui ne tient plus qu’à un fil, quand on ne sait plus ce qui relève du rêve, de l’hallucination ou du réel… tout se mélange, on se perd dans les méandres de l’esprit des personnages.

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Comme les films de LYNCH, il ne faut pas chercher forcément à comprendre l’histoire, à trouver des explications rationnelles à tout. Il faut plutôt se laisser porter par les images, les sensations, les impressions… et c’est la somme de tous ces sentiments qui finit par donner du sens à l’œuvre.

Comme un gant de velours pris dans la fonte est une BD très dérangeante, mais inoubliable. Pour ceux qui sont à la recherche de quelque chose de plus accessible, je vous conseille Ghost World, donc, qui est la chronique sensible de la fin de l’adolescence pour deux jeunes filles, une BD qui a imposé Dan CLOWES comme l’un des maîtres actuel de l’art de raconter des histoires.

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Yves

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Pour en savoir plus sur Daniel CLOWES

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Ce livre est disponible à la bibliothèque de Saint-Médard/Ille

Lisey est la veuve d’un immense écrivain, Scott Landon, adulé dans tout le pays. Ce n’est que deux ans après son décès qu’elle a le courage de se plonger dans les immenses archives de son mari, pour faire du tri. Cette décision va la replonger dans les heures les plus sombres du passé, celui des premières années du jeune Scott, et celles de leur vie commune. C’est alors que surgit un déséquilibré, qui commence à la harceler pour obtenir un manuscrit de son mari. Entre flashbacks intenses et retour à un présent étouffant, Lisey, seule, désemparée, va devoir trouver son chemin et du sens à son existence et à celle de son mari, au risque de se perdre dans le monde imaginaire que celui-ci avait élaboré avec son jeune frère durant leur enfance.

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Pour les fans des romans d’horreur et d’angoisse pures du KING, ce roman a de quoi être déstabilisant. Infiniment plus psychologique et exigeant au niveau de l’écriture que ses prédécesseurs, Histoire de Lisey prend son temps pour tisser sa toile, son ambiance, ses enjeux, alternant entre passé et présent, réalité et fantasme…

Où un écrivain trouve-t-il l’inspiration ?

Quel prix a-t-il fallu payer pour cela ?

Comment vivre dans le monde, assumer l’amour et la relation aux autres, lorsque tout vous tire vers le passé et ses fantasmes obsédants ?

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Ce livre est un tour de force, celui de nous embarquer totalement dans la tourmente avec Lisey, sombrant peu à peu dans les ténèbres et la folie. KING parvient même à un inventer des éléments de langage propres à son héros, avec leur propre logique, leur propres implications, pour donner une cohérence à une situation qui, que les fans se rassurent, tend – finalement – vers le fantastique. Mais je n’en dirai pas plus !

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Yves

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Pour en savoir plus sur Stephen KING

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Vous pouvez trouver ce livre à la bibliothèque de Saint-Médard-sur-Ille