A la mort de leurs grands-parents, deux sœurs se retrouvent dans la maison familiale où elles passèrent de nombreuses vacances. Les souvenirs remontent à la surface, les souvenirs de l’été des seize ans de Catherine, la narratrice. Elle raconte alors pour la première fois un secret bien gardé et lourd à porter. Un drame qui marquera définitivement sa vie future vécue dans la plus grande des solitudes.

Sans fausse pudeur l’auteur dépeint les affres de la vie adolescente, les clans, les premiers flirts… Pour Catherine c’est la rencontre avec un jeune homme différent, la découverte de soi, de l’autre, une première aventure qui marquera à jamais son avenir…

Au fil des pages, le mystère s’éclaircit, il faut attendre les dernières lignes pour prendre toutes les mesure du drame auquel prit part Catherine. Beaucoup de tension dans ce livre que l’on referme avec une boule au ventre. Une écriture fluide, limpide, prenante, un brin sauvage… un mélange d’innocence, de cruauté, de sensibilité qui laisse triste et amère, un peu perdu la dernière page terminée.

Ce livre est à la fois une déchirure et un ravissement

Myriam

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