Pourquoi avoir choisi ce livre comme coup de cœur 2011 pour la commune de Guipel?
–
Un homme, Adam Kindred, est embarqué dans une histoire invraisemblable. Ce jeune climatologue désireux de restituer un dossier à son propriétaire, un médecin, le retrouve poignardé chez lui. Ce meurtre bouleverse sa vie quotidienne et intime et provoque chez lui un changement radical.
Un roman haletant qui est à la fois une histoire de dégringolade sociale, une réflexion sur la fragilité de l’identité et une machine infernale à la Hitchcock.
–
L’équipe de la bibliothèque municipale de Guipel
–
Livre en compétition pour le Coup de cœur du Val d’Ille 2011.
Vous pouvez trouver ce livre dans toutes les bibliothèques du Val d’Ille.
Quelques jours après le démantèlement tragique du trafic d’organes relaté dans Rituel, l’inspecteur Caffery est persuadé qu’il n’en n’a pas fini avec la sorcellerie africain et que quelqu’un – ou quelque chose – a survécu et hante les environs. Et ce n’est pas la découverte de cadavres de jeunes femmes et d’un chien dépecé qui vont le convaincre du contraire. Mais le Mal peut prendre de multiples formes… De son côté, la plongeuse de la police Flea est confrontée aux démons de son frère et met tout en œuvre pour le protéger.
Quatrième volet des aventures macabres et morbides de l’inspecteur Jack Caffery, toujours hanté par ses démons et le fantôme de son petit frère. Moe HAYDER continue d’explorer d’une main de maître les recoins les plus sombres de l’âme humaine, mêlant thriller psychologique et shocker horrifique.
Suivez mon conseil, précipitez vous sur ces romans : Mme HAYDER ferait presque passer Le Silence des Agneaux pour un épisode de Oui-Oui…
L’Amérique est ravagée par la criminalité et le terrorisme. Le gouvernement décide alors une mesure radicale pour mettre fin aux trafics en tous genre : remplacer l’argent liquide par de l’argent virtuel.
Graham, truand ordinaire, s’associe à une hackeuse et à son amant, pour mettre à profit les derniers jours avant cette révolution : ils voleront un appareil permettant de générer à volonté le futur argent virtuel.
Mais derrière cela, n’y a t-il pas une vérité encore plus dérangeante ?
Une idée de base géniale, pour un polar noir, violent et sans concession, qui rappelle la série culte « SIN CITY » de Frank MILLER… Haletant, même si le scénario a parfois tendance à verser dans quelques scènes de violence gratuite…
Yves
—
Livre disponible à la bibliothèque de Saint-Médard/Ille
Quel lien unit ce patron de maison de disque de jazz de la Nouvelle Orléans à son pianiste vedette, junkie mystérieusement disparu ?
Pourquoi tous les anciens membres de son groupe de jazz sont-ils assassinés les uns après les autres?
Entre pratiques du vaudou et musique dixie, Blacksad, détective privé, dévoilera peu à peu une sombre vérité dans l’ambiance poisseuse et bigarrée de la Nouvelle Orléans.
Avec des graphismes toujours aussi saisissants, Blacksad s’inscrit avec succès dans la digne tradition du polar « hard boiled » de Raymond CHANDLER et Cie… l’héritier de Sam SPADE existe, et il a une tête de chat !
—
—
Livre en compétition pour Cap BD 2011
–
Vous pouvez trouver ce livre dans toutes les bibliothèques du Val d’Ille.
Thriller qui narre l’histoire d’un tueur schizophrène, en cavale dans les Etat-Unis d’aujourd’hui. Le roman est une très efficace critique des USA, du milieu hospitalier, du traitement de la maladie, mais aussi critique du monde politique, de la police, des médias… lecture haletante !
Livre présenté lors du cocktail de mots du 05/11/10
Entre la quatrième de couverture qui promet : « Un suspense extrême et angoissant qui nous plonge dans le pire des cauchemars : celui des kidnappings d’enfants. » et la réalité de la lecture, il y a un énorme décalage.
Pourtant l’intrigue est prometteuse : des jumelles sont enlevées en pleine nuit et une rançon est demandée. L’auteur éclaire l’histoire de plusieurs points de vue, celui des ravisseurs, des enquêteurs et des parents. De fait, peu de mystère persiste. Nous sommes au courant de tout. Et bien que l’auteur précise qu’elle se soit beaucoup documentée sur les différents thèmes, les kidnappings, les méthodes du FBI et la communication entre les jumeaux, l’histoire ne décolle pas et reste au niveau d’un petit téléfilm.
Est-ce comme ça pour tous les livres de Mary Higgins Clark ? Je ne peux pas juger car c’était mon premier et je ne suis pas sûre d’y retourner, à moins que quelqu’un ait un autre titre à me proposer !
En quittant Londres pour Bristol, l’inspecteur Jack Caffery poursuit ses démons, toujours hanté par la disparition de son frère. La découverte d’une main tranchée dans le port va le confronter aux plus sombres pratiques de la sorcellerie africaine importée sur le sol anglais.
C’est avec l’aide d’une plongeuse de la police, Flea, elle aussi fragilisée par des drames personnels, qu’il va plonger au cœur de l’horreur et explorer les limites de ses propres choix.
—
Avec ce troisième volet des enquêtes de l’inspecteur Caffery, Mo HAYDER confirme qu’elle est bien l’impératrice du « schocker » anglais, ces thrillers haletants à lire d’une traite qui nous emmènent aux confins de la folie des hommes. Après avoir traité sans concession de la nécrophilie dans Birdman et de la pédophilie dans L’homme du soir – rien que ça ! – , Mo HAYDER semble baisser d’un ton dans l’insoutenable, mais ce n’est que pour mieux explorer la psychologie de ses personnages pour lesquels on développe une véritable empathie. Car c’est bien leur parcours de vie, leurs blessures qui entrent en résonance avec ces intrigues policières extrêmement sombres qui font passer Le Silence des Agneaux pour le dernier tome des aventures de Oui-Oui ! Car ce qui intéresse Mo HAYDER, ce n’est pas de choquer gratuitement, mais c’est bien l’exploration de l’âme humaine dans toute sa complexité. C’est ce cocktail détonnant qui fait qu’une fois que l’on ouvre ses livres, on ne peut plus les lâcher !
—
Un quatrième volume, Skin, n’est pas encore paru en poche, et un cinquième, intitulé Gone, n’a pas encore été traduit. Personnellement, je les attends avec une impatience non dissimulée !
Un bon roman policier où l’action se situe à Syracuse, ville de l’Amérique profonde, un peu perdue, et dans laquelle Madeline se sent très isolée malgré son job de journaliste.
Jusqu’au jour où on lui remet deux médailles de militaires, dont l’une porte le nom de son cousin, personne qu’elle adore et qu’elle ne peut imaginer comme le meurtrier des deux jeunes filles auprès desquelles ont été trouvées ces médailles.
—
A partir de là, le roman s’enchaine de recherches en recoupements. Madeline veut comprendre et découvrir qui sont les auteurs de ce crime qui s’est déroulé presque 20 ans auparavant.
—
Écriture limpide et bien rythmée, l’action s’enchaine, sans s’emballer et les rebondissements créent une bonne intrigue.
La fin est juste un peu rapide, le puzzle s’imbrique en quelques lignes.
La Nouvelle Orléans. Le cadavre d’un homme, le cœur arraché, est retrouvé dans le coffre d’une voiture. Le FBI est sur les dents, car il s’agit du garde du corps de la fille du gouverneur de Louisiane, qui a été enlevée. Un homme inconnu, Ernesto Perez, qui prétend détenir la fille, rentre en contact avec eux et accepte de révéler son lieu de détention à un seul homme : le new-yorkais Ray Hartmann, enquêteur fédéral contre le crime organisé, dont l’alcoolisme a fait fuir l’épouse et la fille.
—
Perez se lance dans le récit de sa vie. Jeune américano-cubain exilé à Cuba après que son père ait assassiné sa mère, il se retrouve lié à la mafia, pour laquelle il devient rapidement un homme de main précieux, une véritable machine à tuer. A travers son histoire, ce sont cinquante années de l’histoire criminelle et politique des Etats-Unis qu’il expose à un Hartmann médusé, qui ne comprend pas la raison de sa présence. Pourtant, lentement, les pièces du puzzle se mettent en place, alors que la tension augmente autour du destin de la jeune fille. Perez a un but, un objectif caché… quel prix faudra-t-il payer pour le connaître ?
—
Avec ce deuxième roman traduit en France, ELLORY continue d’explorer la thématique abordée dans Seul le Silence, celle de la responsabilité personnelle face aux choix moraux que la vie nous force à affronter. « Lorsqu’un homme cherche la vengeance, il doit creuser deux tombes. Une pour sa victime, une pour lui-même ». Tel est l’aphorisme sicilien qui hante ce roman, captivant et fascinant de bout en bout, qui lorgne clairement du côté de chez ELLROY et trilogie Underwold USA (qui vient de se conclure avec le roman éponyme). Cette capacité à lier une histoire fictionnelle à des évènements historiques réels, à mêler personnages bien connus à des créations totales, permet de donner une consistance inégalée à cette fresque à la fois épique et intimiste, diaboliquement orientée vers un final époustoflant. ELLORY est clairement l’un des maîtres actuels du roman noir, avec des ambitions littéraires incontestables et surtout parfaitement maîtrisées. On attend avec impatience la traduction de ses autres livres !
Commentaires