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Trop de morts au pays des merveilles, Morgan Audic, Editions du Rouergue, 2016

Dans la catégorie Premier roman

Jusqu’à la dernière page il y a des rebondissements. L’écriture est telle que l’on pourrait se croire dans un film voir se faire un film. Un très agréable thriller.

Complexité de l’intrigue, rythme soutenu, les failles et faiblesses des personnages les rendent attachants.

Suspense, impossible de lâcher ce roman. Descriptions de Paris, Complexité des personnages. Intrigue bien travaillée. Envie de le relire pour savoir pourquoi je l’ai tant aimé !

De multiples rebondissements, l’intrigue est tenue jusqu’au bout.

Auteur local. Il nous mène par le bout du nez et on le suit jusqu’à douter de tout

Le comité de sélection du Coup de cœur du Val d’Ille-Aubigné #13

Rennes, ici Rennes, Calibre 35, Éditions Critic, 2013

Dans la catégorie Petits éditeurs

présenté par le comité de lecture du coup de cœur du Val d’Ille

Balade dans les différents quartiers de Rennes.

Des nouvelles, des auteurs locaux, un bon fil conducteur.

J’ai bien aimé toutes les nouvelles. Certaines sont très caustiques. C’est toujours étranges de lire des événements qui se passent dans des lieux que vous connaissez.

L’idée de la même contrainte pour toutes les nouvelles: le ou la protagoniste revient à Rennes après des années d’absence. Plaisir de visualiser les lieux lorsqu’on connaît la ville.

 

Compilation des impressions de lecture du comité de lecture du Coup de cœur du Val d’Ille 2015

Le meurtre de Roger Ackroyd, A. CHRISTIE, Editions du masque, 1927

Dans la catégorie Grands oubliés

présenté par le comité de lecture du coup de cœur du Val d’Ille

Très bonne surprise, le huis clos est très bien écrit, (sur)prenant, les rebondissements sont riches et quelle chute.

Un côté désuet de ce classique, mais reste facile à lire.

Suspense entretenu jusqu’au bout difficile de trouver l’auteur du crime.

 

 

Compilation des impressions de lecture du comité de lecture du Coup de cœur du Val d’Ille 2015

 

Terminus Belz, E. GRAND, Liana Levi, 2014

Dans la catégorie Premiers romans

présenté par le comité de lecture du coup de cœur du Val d’Ille

Un beau voyage entre Roumanie et une île bretonne. Très bon thriller entre vent marin et légendes.

Captivant, on ne lâche pas facilement le récit.

 

Palpitant, bien écrit, mélange passionnant de  légendes et d’histoire contemporaine.

Personnages intéressants et attachants. L’auteur a su très bien se mettre dans la peau des pêcheurs bretons.

 

 

Compilation des impressions de lecture du comité de lecture du Coup de cœur du Val d’Ille 2015

 

 

Big Easy, R. Sepetys, Gallimard, 2013

Big Easy, c’est le surnom de la Nouvelle Orléans, ville mythique de Louisiane où sont nés Louis Armstrong et Sydney Bechet.
On s’y retrouve dans les années 1950, dans le quartier du « Vieux Carré français », quartier historique de la ville fondé par des colons français en 1718 et dominé par la mafia locale.
On va passer près de 450 pages en compagnie de Josie Moraine, 17 ans, fille de prostituée, qui ne rêve que d’une chose : entrer à Smith, la plus grande université pour femmes des Etats Unis, afin de quitter la Nouvelle Orléans, cette ville qui n’a rien de facile pour elle.
En attendant de pouvoir réaliser son rêve, Josie travaille dans une librairie et fait le ménage dans la maison close où travaille sa mère (qui n’a rien d’une mère attentionnée…)
Au fil des pages, on se balade dans ce quartier avec Josie, on en ressent l’atmosphère et l’on partage un peu de la vie de certains de ses habitants. On rencontre Willie, la patronne de la maison close, Dora, Evangeline et Sweety, trois prostituées très différentes les unes des autres, Cokie, un chauffeur de taxi, Patrick, le fils du libraire pour qui travaille Josie, Jesse, un jeune garagiste toujours présent pour aider Josie et puis quelques autres encore.
Mais tout bascule lorsque la mère de Josie quitte plus ou moins la Nouvelle Orléans avec un gangster du nom de Cincinnati et est impliquée dans un meurtre sordide. c’est alors que commence la partie « polar » de ce roman.
Big easy est un livre écrit à destination des adolescents, il se lit très facilement mais, contrairement à l’habitude pour ce type de livre, l’histoire ne se déroule pas trop vite, on prend le temps de se plonger dans l’atmosphère particulière du quartier, de connaitre et de s’attacher aux personnages.
En conclusion, un bon livre à partager entre parents et adolescents !
Pascale

Océania boulevard, M. GALLI, Ici-Même, 2013

Pol Riviera présentateur télé vedette et acteur hyper influant du milieu de l’art vient de se jeter de l’immeuble de la Zupa et de s’écraser lamentablement par terre. Les premiers éléments de l’enquête donnent à penser au suicide… piste pourtant peu crédible au vue de la vie rêvée du bonhomme. C’est l’inspecteur Mortenssen dépressif mélomane qui est chargé de l’affaire. On lui demande de fournir un coupable sans fouiller de trop dans les tréfonds de la Zupa employeur de notre suicidé.

 Un dessin fin avec des couleurs criardes. Nous sommes entre le polar et un thriller psychologique avec des personnages complètement barrés qui ont des trognes immondes. Cet album est présenté en format deux images sur fond noir qui font penser à un film.

Livre en compétition pour Cap BD 2015 dans la catégorie Expert

Vous pouvez trouver ce livre dans toutes les bibliothèques du Val d’Ille

Le dîner, Herman KOCH, Belfond, 2011

Les 16 lecteurs du comité de lecture ayant lu ce livre, lui ont attribué la note de  3,21 sur 5

 

Sous forme de thriller familial et le huis clos. Herman Koch étudie la relation parents-enfants et le jusqu’où les parents peuvent aller pour défendre leur enfant. Tout se passe dans un lieu insolite  « un resto » avec la progression de l’histoire en même temps que les stades du repas.

Le portrait d’une société en pleine crise morale. Lecture plaisante. Le déroulement de l’histoire à travers un dîner en découpant l’entrée, le plat et le dessert sous un ton badin. La construction fait tout le sel du récit. Les monstres ne sont pas toujours ceux que l’on croit.

Ce livre ne laisse pas indifférent. Il prête à réfléchir longtemps après avoir terminé la dernière page.

Très prenant, captivant, sujet fort, bien écrit.

Se lit presque comme un policier. Nous devons assembler les pièces d’un puzzle nous-même grâce aux flash-back du narrateur. Les personnages se révèlent à la fin très différents de ce que nous pensions d’eux au début du livre.

Le comité de lecture du coup de cœur du Val d’Ille 2014

Livre en compétition pour le Coup de cœur du Val d’Ille 2014.

Vous pouvez trouver ce livre dans toutes les bibliothèques du Val d’Ille

Un employé modèle, Paul CLEAVE, Sonatine, 2010

Personne ne se méfie de Joe, homme de ménage simplet travaillant au commissariat de Christchurch, Nouvelle Zélande. Mais on a bien tort. Car cette façade inoffensive est une mascarade, une couverture. Joe est le boucher de Christchurch, le tueur en série derrière lequel courent, sans succès, ses employeurs. Et ils vont courir longtemps, car Joe ne tue pas par compulsion, par sadisme. Il tue juste parce qu’il le peut et que c’est le moyen le plus simple pour lui de vivre sa sexualité. Joe ne fait aucune erreur, ne laisse aucune trace, et peut contrôler de près, et pour cause, l’avancée de l’enquête. Mais quand un copycat s’invite dans le petit train train meurtrier de Joe, ce dernier s’improvise par jeu enquêteur pour lui rendre la monnaie de sa pièce et lui coller ses crimes sur le dos.

Une chose est sûre, c’est que ce thriller sait jouer avec le lecteur. En prenant à revers tous les clichés sur le roman policier et en particulier sur le roman de serial killer, Paul CLEAVE crée un anti héros unique, à la fois repoussant et attachant. Certains crieront au plagiat, car on pense immanquablement à Dexter, la série US qui suit le quotidien d’un serial killer, sauf qu’un employé modèle a été écrit bien avant la sortie de la série… autre différence, et de taille : Dexter, en ne tuant que des criminels qui échappent au système pour assouvir ses pulsions, est héroïsé, positivé. On accepte ses meurtres et on veut qu’il s’en sorte. Joe, lui, tue des innocentes, des prostituées, des mères de famille. Sans aucune excuse, sans aucun traumatisme initial pour le déresponsabiliser (quoique, sa relation avec sa mère…). Bref, Joe est antipathique, mais on adore le détester. Malin, cynique, avec un humour follement noir qui fait mouche à chaque (car on rit beaucoup dans ce roman, avant d’être à chaque fois rabroué par l’horreur des situations), il ne comprend pas pourquoi il se priverait de faire tout simplement ce qu’il peut faire. Bref, un thriller furieusement original, haletant, sombre, violent, drôle… une véritable réussite !

Yves

The city and the city, China MIEVILLE, Fleuve noir, 2011

 

Besźel et d’Ul Qoma sont deux villes voisines… enfin, pas tout à fait, puisqu’elles partagent par endroits un même territoire. Dans les espaces communs, les habitants de chacune des deux cités sont contraints de s’ignorer les uns les autres, que ce soit par la vue ou l’ouïe. Déroger à cette règle, c’est « rompre », et menacer l’autonomie de l’identité de ces deux villes, donc l’existence même, des deux villes. Et rompre, c’est déclencher l’intervention de « la rupture », police mystérieuse, omnipotente, opérant dans les interstices entre les deux espaces pour dispenser une terrible justice. Lorsque l’inspecteur Borlù de la police de Besźel est appelé pour enquêter sur la découverte du cadavre d’une jeune archéologue, les ennuis commencent lorsqu’il découvre que l’assassinat a eu lieu à Ul Qoma, et que la victime pourrait très bien être au milieu d’un complot menaçant la survie des deux cités.

Outre un scénario « noir » efficace et malin faisant honneur à ses influences autoproclamées du côté de Raymond CHANDLER, le tour de force de ce roman est de parvenir à créer, à partir du destin invraisemblable de ces deux villes, un univers parfaitement crédible, sensible, vivant. En refusant de donner au lecteur une description précise de la manière dont les deux villes s’entremêlent, mais en s’appuyant sur une série de néologismes brillants (« éviser » et « inouïr », par exemple, c’est éviter de voir ou d’entendre un habitant ou un objet de la cité voisine…), China MIEVILLE fait travailler notre imagination à plein régime, ce qui est un véritable délice, et chacun se fera « sa » propre géographie des deux villes. C’est vrai que l’on pense immanquablement à Philip K. DICK, mais cet univers vit sa propre vie, et je l’ai dévoré avidement ! une excellente surprise à découvrir au plus vite.

Yves

L’anneau de Moebius, Franck THILLIEZ, Le Passage, 2008

Fantastique, glauque à souhait, violent…
Pour les amateurs du genre, pour les amoureux de CHATTAM et autre GRANGER, ce titre est un énorme coup de cœur.
Haletant jusqu’à la dernière page.

Johanna

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