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Acquanera, Valentina D’Urbano, Philippe Rey Editions, 2015

Dans la catégorie Petite maison d’éditions

On ressent vraiment l’atmosphère de ce petit village italien, pauvre et perdu, humide et froid, et le devenir de cette petite fille de la 4ème génération de femmes seules sans homme et qui ont toutes des dons en lien avec les morts.

Roman que l’on n’a pas envie de lâcher. Dans une atmosphère lourde, angoissante mais aussi envoûtante.

Analyse agréable sur le thème des relations maternelles et filiales sur la voyance, sur la mort et sur l’amitié. Écriture à la limite du fantastique avec de belles descriptions de portraits féminins.

Un livre que j’ai fini par adorer et ne plus lâcher. L’ambiance du livre nous emporte peu à peu, les personnages nous intriguent et puis on finit par les aimer, on croise les doigts pour que la vie soit plus clémente pour eux. A conseiller !

 

Le comité de sélection du Coup de cœur du Val d’Ille #12

 

 

Livre en compétition pour le Coup de cœur du Val d’Ille #12.

Vous pouvez trouver ce livre dans toutes les bibliothèques et médiathèques du Val d’Ille

L’homme montagne, GAUTHIER, FLECHAIS, Delcourt, 2015

20Un grand-père annonce à son petit-fils qu’il ne va pas tarder à accomplir son ultime voyage, les montagnes qui ont poussé sur son dos étant trop lourdes désormais à porter.

Innocent et triste de ne pouvoir accompagner son grand-père, le petit garçon souhaite l’aider et entreprend d’aller trouver le vent le plus puissant en haut de la plus haute des montagnes – vent qui pourrait pousser son grand-père et l’aider pour son voyage. S’ensuit un long périple pour le petit garçon, fait de rencontres improbables.

Un album empreint de poésie, de tendresse et de douceur (à la fois grâce au texte et au dessin); une histoire sensible, touchante et pleine de justesse (sur la perte d’un être cher) qui fait de cette BD un récit initiatique/d’apprentissage.

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Livre en compétition pour Cap BD 2016 dans la catégorie Découverte

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Bilbo le Hobbit, J.R. TOLKIEN, Hachette, 1937

Dans la catégorie Grands oubliés

présenté par le comité de lecture du coup de cœur du Val d’Ille

L’histoire avance par cascade, de rebondissement en rebondissement. Grande imagination de la part de l’auteur. Belle histoire.

L’univers fantastique de Tolkien, l’histoire d’avant le Seigneurs des anneaux (rien que pour ça ça vaut le coup).

 

 

Compilation des impressions de lecture du comité de lecture du Coup de cœur du Val d’Ille 2015

La brûlure de la nuit, Saint-Marie des Ombres, S. DABAT, Bragelonne, 2014

Dans la catégorie Auteurs locaux

présenté par le comité de lecture du coup de cœur du Val d’Ille

Premier tome d’une saga, La brûlure de la nuit, permet de découvrir un univers original. La vie de Lily, alias Marie est dévoilée peu à peu, le suspense est entretenu grâce à une ambiance sombre, pesante. Un livre un peu déroutant au départ mais au fil des pages le scénario se tisse, on s’attache aux personnages et aux rebondissements de l’histoire.

Compilation des impressions de lecture du comité de lecture du Coup de cœur du Val d’Ille 2015

Les aventures d’ultra-chômeur, E. ORIGEN, G. GOLAN, Presque lune, 2013

Nous sommes dans un monde de Super-héros, on débute l’aventure avec Bruce Paine surnommé Ultimatum chargé de semer une pensée positive dans les rues de New-York et de convaincre que la pauvreté est due à une mauvaise hygiène mentale et ceux qui veulent travailler le peuvent avec de la volonté. Seulement petit à petit il se rend compte que beaucoup de travailleurs cumulent deux emplois pour vivre voire sont obligés de faire les poubelles pour se nourrir. Il essaye de les défendre auprès de son Conseil d’Administration et étant en minorité se fait virer. Et il va découvrir la face caché de la société.

Ce comics est bourré d’humour mais aussi d’informations sur le système capitaliste. C’est une parodie anti-système mais facile a digérer.

 Les deux auteurs sont des artistes engagés aux États-Unis.

Gan Golan est un artiste de rue et un agitateur public. Il a occupé Wall Street aux cotés des indignés et pratique la “guérilla artistique”.

Eric Origen : A fait ses études de cinéma et a réellement débuté sa carrière en rencontrant Gan Golan.

Les aventures d’Ultra-chomeur est leur quatrième collaboration.

Drôles, Comics, anticapitaliste.

Livre en compétition pour Cap BD 2015 dans la catégorie Expert

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Passe-passe, CUVEELE, DAWID, La gouttière, 2014

Une bande dessinée où le silence en dit plus que les mots.

Une petite fille accompagne sa grand-mère lors d’une journée comme les autres.

Pas tant que cela, au fil des pages la grand-mère perd de ses couleurs au profit d’un papillon.

 

Plus de détails: http://culturebox.francetvinfo.fr/livres/bande-dessinee/angouleme-premiere-participation-reussie-pour-les-editions-de-la-gouttiere-210807

 

Livre en compétition pour Cap BD 2015 dans la catégorie Découverte


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L’espace de la révélation, Le cycle des inhibiteurs T.1, Alastair REYNOLDS, Pocket, 2004

 

Sur la colonie spatiale de la lointaine planète Resurgam, dans le système de Delta Pavonis, Dan Sylveste effectue des recherches archéologiques sur les traces d’une mystérieuse civilisation extra-terrestre. A bord du vaisseau interstellaire le spleen de l’infini, Volyova est en quête d’un moyen de guérir son capitaine, victime d’une maladie connue sous le nom de Pourriture fondante. Celui qui détient ce remède porte un nom : Dan Sylveste.

 

Sur Yellowstone, dans la mégalopole Chasm City, la tueuse à gage Khouri est contactée par une personne mystérieuse, la Demoiselle, pour traquer et éliminer Dan Sylveste.

 

 

Qui est Dan Sylveste ? Pourquoi est-il au cœur d’autant d’histoires dramatiques ? Et quelle est la place des Amarantins, cette race éteinte, mi-homme mi-oiseau, qui semble avoir disparu dans des circonstances apocalyptiques ?

 

 

Voici le premier tome du cycle des inhibiteurs d’Alastair Reynolds, dont j’avais déjà parlé à l’occasion d’une note sur « La cité du gouffre », tome 2 indépendant de cette œuvre riche, dense et foisonnante, un « stand alone », pour causer riche ! Nous voici cette fois au seuil de cette saga vertigineuse, énorme, cosmique, épique.

 

 

Avec Reynolds, nous sommes dans la hard science fiction, chaque trouvaille a une description scientifique précise, réaliste (du moins de mon point de vue de novice). Autre détail croustillant et signe de cette intransigeance scientifique : les 3 héros vivent à 3 époques séparées sont séparés chacun de plusieurs dizaines d’années au départ. La raison en est simple. Dans les univers d’Alastair Reynolds, il y a une limite indépassable pour la science : la vitesse de la lumière. Dès lors, bridés par ce seuil, les hommes sont condamnés à des voyages en hibernation de plusieurs dizaines d’années entre chaque planète. Les 3 récits ne vont converger qu’au milieu du livre, lorsque les personnages en déplacement dans l’espace seront arrivés au terme de leur périple, la planète Resurgam.

 

Mais surtout, l’univers créé par Alastair Reynolds bénéficie d’une profondeur d’existence, d’une consistance historique et d’une mythologie passionnante digne des grands space opera classiques, Fondation, Dune et Star Wars en tête. Résultat : on y croit ; on s’implique et on se laisse emporter par le « sense of wonder », ce vertige émerveillé qui nous prend face à l’ampleur cosmique des évènements.

 

 

Certains ont critiqué le manque de profondeur psychologique des personnages. Ça n’est pas dénué de fondement, mais l’essentiel est tellement ailleurs que l’on pardonnera aisément ce petit défaut. D’autres ont également souligné la lenteur avec laquelle le récit prend son envol. Oui, d’accord. Mais les « préliminaires » sont tellement riches et posent tellement de bases de cet univers que l’on a hâte de retrouver dans les tomes suivants que là aussi, on pardonne avec bienveillance.

 

 

En d’autres termes, si vous voulez VRAIMENT vous évader avec de la SF, mais que vous trouvez que les concept de « force » et de « Jedi », c’est quand même un peu cul-cul, tout en voulant retrouver le souffle épique, en vous sentant EN PLUS un peu plus intelligent à la fin du volume, foncez sur ce tome 1, moi je ne vais pas tarder à me jeter sur le 3.

Yves

 

Psycho Investigateur, Erwan COURBIER, Benoît DAHAN, Physalis, 2013

Une histoire à tiroirs et surtout une enquête originale car le docteur Radius entre dans les souvenirs des témoins oculaires grâce à son don d’hypnose. Il se sert de ce dernier sur lui-même pour tenter de retrouver sa femme disparue.

Le graphisme est psychédélique renforce le côté torturé des personnages.

Une bande dessinée mêlant thriller et psychologie qui ne laisse pas indifférent

Livre en compétition pour Cap BD 2014 pour les 16 ans et plus


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Lueur de nuit, Olivier G. BOISCOMMUN, Glénat, 2013

Une histoire fantastique où l’on suit trois enfants des rues qui se retrouvent dans un lieu mystérieux mais surtout habité par un enfant étrange.

Une bande dessinée en couleurs directes qui propose des planches et des images sensibles qui impulsent au récit ce côté mystérieux.

 

Livre en compétition pour Cap BD 2014 pour les 13-16 ans

 

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The city and the city, China MIEVILLE, Fleuve noir, 2011

 

Besźel et d’Ul Qoma sont deux villes voisines… enfin, pas tout à fait, puisqu’elles partagent par endroits un même territoire. Dans les espaces communs, les habitants de chacune des deux cités sont contraints de s’ignorer les uns les autres, que ce soit par la vue ou l’ouïe. Déroger à cette règle, c’est « rompre », et menacer l’autonomie de l’identité de ces deux villes, donc l’existence même, des deux villes. Et rompre, c’est déclencher l’intervention de « la rupture », police mystérieuse, omnipotente, opérant dans les interstices entre les deux espaces pour dispenser une terrible justice. Lorsque l’inspecteur Borlù de la police de Besźel est appelé pour enquêter sur la découverte du cadavre d’une jeune archéologue, les ennuis commencent lorsqu’il découvre que l’assassinat a eu lieu à Ul Qoma, et que la victime pourrait très bien être au milieu d’un complot menaçant la survie des deux cités.

Outre un scénario « noir » efficace et malin faisant honneur à ses influences autoproclamées du côté de Raymond CHANDLER, le tour de force de ce roman est de parvenir à créer, à partir du destin invraisemblable de ces deux villes, un univers parfaitement crédible, sensible, vivant. En refusant de donner au lecteur une description précise de la manière dont les deux villes s’entremêlent, mais en s’appuyant sur une série de néologismes brillants (« éviser » et « inouïr », par exemple, c’est éviter de voir ou d’entendre un habitant ou un objet de la cité voisine…), China MIEVILLE fait travailler notre imagination à plein régime, ce qui est un véritable délice, et chacun se fera « sa » propre géographie des deux villes. C’est vrai que l’on pense immanquablement à Philip K. DICK, mais cet univers vit sa propre vie, et je l’ai dévoré avidement ! une excellente surprise à découvrir au plus vite.

Yves