Undercurrent, TOYODA, Kana, 2008

Elle a repris les bains publics familiaux avec son mari. Une vie sans histoire, banale. Jusqu’au jour où il disparaît, sans raison, sans laisser de traces. L’entreprise est menacée de fermeture, faute d’une aide pour la tenir.

Qu’est-il arrivé à son mari ? Qui est cet homme taciturne, envoyée par le syndicat pour l’aider ? Quelle est l’origine de ces rêves récurrents où elle se revoit, enfant, en train d’être noyée par des mains inconnues ?

Une belle et délicate chronique douce amère sur une femme en quête de reconstruction, sur notre rapport au passé . Une œuvre ciselée, mélancolique mais toujours humaniste.

Livre en compétition pour Cap BD 2011


Vous pouvez trouver ce livre dans toutes les bibliothèques du Val d’Ille.

 

3 Comments

  1. Marianne

    7 février 2011 at 16 h 07 min

    J’aime tout ce qu’on découvre sur la culture japonaise, les relations entre les gens ; j’aime le
    mystère qui plane, l’intimité que l’on partage avec le personnage principal.

  2. C’est vrai que c’est très agréable : une histoire qui prend le temps d’être racontée, de se « dessiner » progressivement : beaucoup de cases muettes, de temps sans action réelle, juste pour contempler une expression sur un visage, des sentiments qui se devinent… et surtout aucun moralisme. La vie dans toutes ses nuances… on pense vraiment à certains films de kurozawa et surtout de Ozu.

  3. Pour mon premier manga j’ai été un peu déconcertée, le droite à gauche m’a perturbée mais l’histoire m’a beaucoup plu. Lenteur et ambiance paisible, une sorte de thriller tout en douceur. On s’attend presque à voir débarquer Gozilla mais on reste dans le réalisme et c’est… fort agréable.
    Tiens si on allait en vacances au Japon, je prendrais bien un bain !

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